Parole aux élus  -  Georges Gambarini  Conseiller Communal, délégué au Service de l’Affichage et de la Publicité
#84 - Juillet - Août - Septembre 2024 - Transition numérique

Parole aux élus - Georges Gambarini Conseiller Communal, délégué au Service de l’Affichage et de la Publicité

C’est votre premier mandat, quel est votre ressenti après ces mois d’exercice ?

 

Je suis fier et sincèrement touché de découvrir l’énergie de la Commune et de son personnel. Cet enthousiasme quotidien donne envie de s’investir pleinement. C’est une institution attachante par ses équipes et ses prérogatives, le découvrir et le vivre a vraiment confirmé mon attachement à l’institution communale et aux valeurs qu’elle représente. 

 

En dehors du service dont vous avez la responsabilité, qu’est-ce qui vous intéresse plus particulièrement dans votre vie d’élu ?

 

Contribuer par l’écoute, par l’échange et par la réflexion à la construction de la Mairie de demain. Je souhaiterais qu’elle soit une Institution plus affirmée. La Mairie de Monaco est la plus vieille institution du Pays et j’aimerais parfois qu’elle se fasse davantage confiance, qu’elle ose plus. Les grands projets du mandat vont démontrer que nous en sommes capables. 

 

Depuis ces dernières années, l’affichage évolue beaucoup, le numérique prend de plus en plus de place. Comment souhaitez-vous optimiser le parc tout en limitant la pollution visuelle en ville ? 

 

L’affichage et la publicité sont des domaines qui évoluent constamment car ils s’adaptent à la société. Nous devons suivre ces évolutions. Ma démarche peut se résumer ainsi moins mais mieux. Je défends des projets plus qualitatifs avec des réseaux mieux maillés et une rationalisation du parc. L’affichage est à la confluence de deux révolutions, environnementale et numérique, mon travail est de faire l’équilibre entre les deux. Nous sommes très vigilants sur le contrôle de l’impact carbone de l’activité. 

 

Ma priorité est la dépollution visuelle. Nous optimisons la pose des panneaux avec des orientations vers la rue et non vers les habitations, le niveau de luminosité est régulé avec un passage à 5% d’intensité lumineuse en soirée et une interruption complète des écrans de 23h à 6h du matin pour des raisons écologiques mais aussi de confort pour les riverains.

 

Avant on disait que l’on achetait la pub au kilomètre aujourd’hui l’affichage outdoor doit vendre des produits sur lesquels on peut faire de la mesure d’impact. Nous devons répondre à des objectifs marketing. Toutes les personnes du Service sont d’ailleurs très investies dans ces nouveaux projets et contribuent à leur réalisation avec succès. Nous œuvrons considérablement pour la dépollution visuelle et la Mairie se veut exemplaire dans ce domaine, mais nous ne sommes pas les seuls acteurs de l’affichage publicitaire en Principauté. Les résultats pourraient être d’autant plus efficaces si nous menions une réflexion commune avec l’ensemble des parties prenantes publiques et privées. 

 

Vous parlez « d’utilité sociale et sociétale » des réseaux de la Commune. Qu’est-ce que cela signifie ? 

 

L’affichage contribue à l’équilibre financier de la commune et aide à financer  de nombreux projets sociaux. À titre d’exemple et de comparatif, je n’en citerais qu’un seul : le coût de l’Allocation Nationale Vieillesse (ANV) dont la mairie a la charge correspond en base annuelle aux recettes de l’affichage communal.

Sur un plan sociétal, les réseaux sont d’utilité publique pour la diffusion d’informations locales et associatives. C’est notre priorité que de développer des tarifs adaptés et de réseaux dédiés à nos associations et acteurs locaux.

 

 

Chiffres clés 

120 panneaux d’affichage 

2 millions euros de recettes par an, qui permettent de financer de nombreux projets : animation, social...

50% des annonceurs sont des associations

20% du temps d’affichage est dedié à des 
messages sur la vie locale ou d’utilité publique.

 

Autres articles "Transition numérique"